- Canoë français de Créteil
- Mouchettes du brise lame avant et vues sur l’habitacle avec la coulisse et barre de pieds du rameur 2
- Pointes arrière et avant ; détails sur la platine de fixation du gouvernail et sur la fixation du siège du barreur
- Les rails et leur boîte à rangement ; le banc à coulisse et ses galets en bronze à essieux mobiles
- Le gouvernail et ses tire-veilles
BA0188
Canoë français à un rameur en couple avec barreur ou à deux rameurs en couple
Propulsion | Aviron |
Propulsion | Pagaie double |
Précisions ou autre propulsion | avirons de couple |
Longueur | 690 cm |
Largeur | 72.5 cm |
Creux | 26.5 cm |
Nombre d'équipiers | 3 à 5 équipiers |
Matériaux | |
Bateau naviguant | non |
Présence d'une plaque / marque | non |
Ce canoë français a été donné au Carré des canotiers par une famille de Créteil qui vivait au bord de la Marne.
Ce bateau, sans plaque de constructeur, est modulable en un canoë à un rameur en couple avec barreur ou en deux rameurs en couple. Comme l’accastillage (siège du barreur, barres de pieds, rails et coulisses) est amovible, on peut supposer que ce bateau allait aussi à la pagaie double.
Ses avirons de couple et leurs portants, l’assise du barreur ainsi qu’une des deux barres de pieds sont absents. En revanche, son gouvernail est conservé ce qui n’est pas si fréquent.
Ce bateau possède un hiloire à 2 brise-lames ce qui est caractéristique des canoës réversibles pour être armé en canoë simple à un rameur en couple. Mais la dissymétrie de longueur de ses pointes (la pointe avant jusque l’hiloire mesure 179,5 cm alors que celle de l’arrière ne fait que 139,5 cm) et les encoches ménagées pour la fixation de son accastillage ne semblent pas confirmer que ce bateau soit amphidrome.
La construction de ce bateau reflète une certaine finesse et légèreté par la présence de mouchettes internes et externes le long de l’hiloire et par le profilage des genoux. Les différentes essences de bois des pontages sont très esthétiques.
Détail rare, on remarque, sous les coulisses, les petits coffres à glissière qui devaient servir à ranger au sec les objets personnels du rameur (papiers, argent, clefs, lunettes, cigarettes, guides nautiques ou morceau de suif pour regraisser les colliers des avirons…).
D'après le profil des étraves et le galbe des pontages, qui conduit à l'absence de tonture, on peut dater ce bateau des années 1920. Comme souvent, la pointe avant semble avoir été accidentée et réparée suite à une collision. (Source : Michel Seyler)
Collection Carré des canotiers
Publié le 26 mai 2025