Lexique
Libellé | Image | Définition |
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Aéroglisseur | Un aéroglisseur est un véhicule amphibie à portance aérostatique et à propulsion aérienne. |
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Arlequin |
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Barque du Doubs. |
As |
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Sorte de yole à un, très plate et peu stable. |
Aviron | Mot désignant la rame, le bras de levier utilisé pour créer un point d’appui sur l’eau afin de mettre en mouvement un bateau ou une embarcation. |
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Bac |
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Bateau long et plat, servant à passer un cours d’eau. |
Bachot |
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Nom générique de la barque de Seine à fond plat, à franc bord et à levées dont il existait plusieurs types, de tailles différentes selon leur emploi. On parlait alors de batelets, de bille, galoupille, flette, double-bachot... La levée facilitait la descente des passagers par échouage de l’avant. La levée arrière était prolongée par un gouvernail, la piaute, sorte d’empennage directionnel qui donne au bachot de Seine sa silhouette caractéristique. Lourd parce que construit en chêne, le bachot est mû par un ou deux rameurs de couple et à la perche, la gaffe de fond. Références :
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Baignade sauvage | Expression qui désigne le bain dans des endroits interdits car exposés au regard du public. |
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Baille |
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Nom du « baquet » en bois servant à laver le pont et dans lequel on lavait et lovait (rangeait) les drisses et autres cordages. Par dérision, nom d’une embarcation courte et ronde. |
Ballade | Bateaux de promenade. |
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Balladeuse |
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Bateau de promenade proche de la périssoire. |
Bande d’étrave |
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Bande métallique, en laiton, souvent demi-ronde, destinée à protéger l’étrave. |
Banne | Voir « tendelet » et « bachot ». Toile posée sur des arceaux que l’on installait sur les bachots publics pour protéger les passagers du soleil. |
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Baquet | Petit bassin en bois servant à transporter de l’eau. Par dérision, petite embarcation ronde qui embarque facilement. |
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Barcarolle | Canot de plaisance en usage dans l’Adriatique. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846) |
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Barcasse | Petite barque. On dit par dérision d’un mauvais canot : c’est une barcasse ! (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846) |
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Barge |
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Barque |
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Terme générique utilisé pour désigner une petite embarcation sans distinction de forme et de moyen de propulsion. |
Barque catalane |
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Bateau de pêche devenu aussi un bateau de sport. |
Barquette |
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Barre de pieds |
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Barre de pieds. |
Barrot |
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Le barrot ou bau est une pièce transversale du système de construction d’un bateau. Le barrot renforce le bordé en allant d’un bord à l’autre. |
Basse Seine | Le verrou fluvial de Paris ayant induit une rupture de charge entre l’amont et l’aval de la Seine à la hauteur de l’île de la Cité, « basse Seine » désigne la partie aval de la Seine de l’aval du pont au Change à son estuaire. |
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Bassier | En rivière c’est un haut fond. Les mariniers disent aussi « baissier » pour désigner un banc de sable découvert par les basses eaux de l’étiage. Une trémate est un bassier très étendu qui fait obstacle à la navigation. |
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Bateau | Terme générique utilisé pour désigner une petite embarcation sans distinction de forme et de moyens de propulsion. Dans les dictionnaires, « Bateau » sert à désigner les constructions flottantes de petites dimensions qui naviguent le long des côtes, dans les rades et les ports, sur les fleuves, les rivières et les lacs. On parle de bateau à voile, à rames et à vapeur. Pour les bateaux d’aviron (qui peuvent aussi porter des voiles) on parle aussi d’embarcations.
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Bateau panier |
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Embarcation ronde faite de roseaux tressés. |
Batelet |
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Voir Bachot. Terme synonyme de petite barque, de petit bateau. En Seine, nom du bachot public, reconnaissable à sa banne de toile blanche, qui sert au transport des passagers de l’amont vers l’aval et qu’il ne faut pas confondre avec le bac qui traverse la rivière d’une rive à l’autre. |
Bâtiment | Nom de toutes les constructions flottantes propres à la navigation. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846) |
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Battelage | Certainement l’ancêtre de tous nos bateaux ! (voir Batelet) |
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Bauquière |
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Dans la Marine et sur les kayaks de type arctique en toile sur armature bois, la bauquière désigne une pièce de bois longitudinale à l’intérieur du bateau, qui est fixée en partie haute des membrures, et qui supporte les barrots de pont ou le pontage. |
Berthon |
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Du nom de son inventeur.
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Bicyclette nautique | voir Hydrocycle. |
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Bille |
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Blin | Le blin est une barque traditionnelle des marais de Brière. (Index alphabétique des bateaux fluviaux, Charles Berg, 2009) |
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Bordage |
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Bordage : assemblage de bordés, de virures ou de clins. |
Bosse de nage |
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Bosse de nage. |
Brigadier | Dans la Marine, matelot expérimenté d’une embarcation qui peut remplacer le patron en cas de besoin. Comme il est assis près de l’étrave (c’est donc le nageur le plus éloigné du patron), il est responsable du grappin et s’occupe des accostages en parant les chocs avec sa gaffe, en lançant ou en recevant les amarres. |
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Caïque |
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Embarcation légère, étroite et pointue à l’avant et à l’arrière (en usage dans la mer Egée). (Dictionnaire Robert, 1991) |
Canoë | Relevé par Christophe Colomb d’une langue des Caraïbes, l’arawak, « canoa » désignait une pirogue monoxyle amérindienne. |
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Canoë canadien |
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Canoë de mer |
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Un certain nombre de constructeurs ont vendu une sorte de canoë, à franc-bord et à bouchains (fond plat), pouvant aller à la voile, à la pagaie ou à l’aviron et dénommé canoë de mer (ou parfois imparfaitement caïque). |
Canoë français |
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Canot |
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Petite embarcation qui, avec la chaloupe, sert de moyen de communication entre les bâtiments et le rivage. Elle sert aussi aux pilotes, aux lamaneurs et au service des ports en général. Par leur tableau arrière, leur étrave et leur avant plus ou moins renflé, la coque des canots rappelle celle des navires. Non pontés, ils marchent à la voile et à l’aviron et sont à la fois légers et solides, avec un fond en « V » et une largeur qui équivaut généralement au quart de leur longueur.
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Canot à fond plat | Ce genre de bateau, qui ne possède pas de quille, ressemble extérieurement à un canot maritime à quille grâce à sa construction à clins et son étrave renflée. C’est une construction typiquement parisienne qui s’est développée parce que l’ordonnance de police de 1840 sur la navigation de la Seine interdisait les quilles sur les bateaux de location. |
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Canot de battelage |
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Voir Batelet. |
Canot de famille | Canot que l’on n’utilise qu’aux avirons pour les promenades en famille. Ses bancs sont garnis de coussins et il peut être équipé d’un tendelet pour protéger les dames du soleil. On parle aussi de « bateau de famille » pour les embarcations moins lourdes comme les canots-yoles adoptés pour la promenade dans la seconde moitié du XIXe siècle. |
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Canot mixte | À Paris, se dit d’un canot qui marche à la voile et à l’aviron par opposition aux voiliers proprement dit comme les hauts bords et les clippers, qui ne sont mus que par des voiles. Spécialement mis au point par les amateurs et les constructeurs parisiens pour naviguer en rivière, ce canot léger porte une misaine, voile à bourcet gréée au tiers sur un mât volant, qui peut être complétée ou non d’un foc gréé sur un beaupré à l’avant et d’une voile de tapecul gréée sur un mât de tapecul et un malet à l’arrière. Ce gréement complet dit de « bourcet malet » fait du canot-mixte une embarcation rapide.
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Canot-yole |
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Embarcation à l’aviron qui, comme son nom l’indique, tient à la fois du canot par son tableau arrière et sa longueur relativement réduite et de la yole par sa largeur modérée et son étrave pointue.
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Catarame |
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Catamaran à rames. |
Chaloupe |
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La chaloupe ressemble au canot mais elle est plus grande que ce dernier avec un fond en « U » qui lui assure plus de volume et de stabilité. Elle sert donc à toutes les manœuvres du navire ainsi qu’au transport du ravitaillement ou des troupes de débarquement. Les premiers commentateurs du canotage utilisent ce terme à leur guise : chaloupe devient synonyme de canot. Sous leur plume, on rencontre même des chaloupes de plus petites dimensions que les canots… |
Chariot |
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Généralement pliant, quelquefois démontable, le chariot est l’accessoire indispensable du canoë canadien qui, grâce à lui, se rit des portages. |
Clin |
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Nom donné aux lattes de bois qui forment la coque d’une embarcation. Contrairement au bordage à franc bord, les clins se recouvrent partiellement les uns les autres comme les ardoises d’un toit. On parle de « bateau à clins ». |
Clipper | Terme désignant à l’origine tout voilier rapide, principalement ceux qui se livrent à « la course du thé », mais qui sert aussi à désigner tous les trois-mâts de commerce. |
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Coche | Coche d’eau : bateau de la Seine ou de la Loire. (Bateaux des fleuves de France, 1985 ; Histoire & Patrimoine des Rivières & Canaux) |
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Collet |
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Pièce de cuir protégeant l’aviron de l’usure. |
Coracle |
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Identique au Canot-panier, mais l’armature tressée est recouverte de peaux ou de toile goudronnée. |
Cotre | À l’origine, un cotre ou cutter est un petit bâtiment de guerre. C’est aussi un gréement de grandes dimensions, constitué d’une grand voile et d’une flèche, gréées sur un grand mât, et d’un foc et d’une trinquette gréés sur un beaupré. |
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Coulisse |
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Coulisse. |
Couple | Avirons de couple, voir « Aviron » |
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Crochet de tire-veille |
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Crochet de tire-veille. |
Curragh |
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Bateau irlandais aux mêmes caractéristiques de construction que le coracle : toile goudronnée sur armature. |
Cyclorameur |
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Jouet d’enfant, tricycle dirigé par les pieds et mû par la force des bras. |
Cycloskiff | Voir cyclorameur. |
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Dame ou demoiselle | Cheville enfoncée sur le plat-bord d’un canot ; l’espace étroit qui les sépare reçoit l’aviron et le maintient dans ses mouvements (Magasin pittoresque, 1840-42) |
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Deuxième série | Voir « Série ». |
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Dinghy |
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Mot d’origine indienne désignant des petits bateaux à voiles, non pontés. Les Anglais l’utilisent pour tous bateaux à voiles, creux et sans quille : nos dériveurs. (Source Louis Pillon) |
Doris |
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Embarcation qui sert à tendre des lignes sur les bancs morutiers. (Dictionnaire Larousse, 1922) |
Double-bachot | Voir « Bachot ». Grand bachot servant aux « pêcheurs de sable » progressivement remplacé par la dragueuse à vapeur. |
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Dresdner Elbkahn | La barque de l’Elbe de Dresde (Dresdner Elbkahn) est une embarcation fluviale à fond plat et à levée pointue mais dont le mode de propulsion a subi l’influence vénitienne puisqu’une sorte de forcola, le porte-nage vertical des gondoles, permet de voguer alla veneta. Voir « Gondole ». |
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Duralumin | Alliage d’aluminium, de cuivre, de magnésium et de manganèse créé à Düren (Allemagne) en 1909. |
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Embarcation | Voir « Barque », « Bateau » et « Canot ». Au sens premier, ce terme désigne les canots, chaloupes et yoles embarqués à bord des navires et des vaisseaux. C’est aussi un terme générique qui sert à désigner tous les petits bateaux à rames qui peuvent aller à la voile. |
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Emplanture de mât |
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Logement aménagé sur la quille du bateau pour recevoir la base du mât. |
Épontille |
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Épontille (support reposant sur la quille). |
Esquif | Très petit canot de peu de largeur qui sert plus sur les rivières ou bras de mer du Nord qu’aux vaisseaux ; il est toujours en usage à bord des bâtiments du Levant. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846) |
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Étambot |
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Étambot. |
Étambrai |
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Trou dans le pont permettant le passage du mât dont l’emplanture est sur la quille. Désigne également sa pièce de renfort. |
Étrave |
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Étrave. L’étrave d’un canoë canadien est protégée par une bande d’étrave ou jonc, en laiton. |
Ferrures de gouvernail |
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Ferrures de gouvernail. |
Flambart ou flambard | En argot de marine, le flambart est un matelot téméraire, un corsaire, ardent au combat comme au plaisir. |
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Fonnay | Voir Funny. |
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Funny |
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C’est une sorte de skiff plus stable que ce dernier parce que plus large et à clins. Les canotiers écorchant la prononciation anglaise parlent de « feu-né ». Dans son ordonnance de 1863, la Préfecture de police de Paris se contente de recopier l’expression phonétique du mot en l’orthographiant « phonet ». C’est toujours la prononciation consacrée dans certains clubs d’aviron pour désigner les bateaux monoplaces d’initiation.
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Galbord |
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Premier clin ou virure jouxtant la quille. |
Galoupille | Voir « bachot ». (Canotage et canotiers de la Seine. Delaive F., 2003) |
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Genou |
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Genou. |
Gig |
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Dans les années 1850-1860, nom que l’on donne aux yoles fines munies de bosses de nages à Paris et que l’on appelait à la même époque des outriggers en Angleterre. Voir « outrigger ».
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Gland de tire-veille |
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Embout de facture plus ou moins délicate fixé à l’extrémité du « tire-veille ». |
Glisseur |
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Godille | Aviron de queue que l’on place dans un tolet ou une encoche semi-circulaire (dame) ménagée dans le tableau arrière d’un canot, d’un sabot ou d’une norvégienne. |
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Gommier |
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Bateau traditionnel de Martinique à 3 rameurs en pointe et un barreur. |
Gondole |
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Famille d’embarcations vénitiennes, de différentes tailles et formes selon les utilisations, propulsées par un, deux ou plusieurs rameurs en voga alla veneta, la vogue à la vénitienne : les rameurs, debout face à l’avant, poussent sur un seul aviron relié à la gondole par une forcola.
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Guigue | Voir Gig. |
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Haut bord | En terme de marine, un « haut-bord » est un vaisseau de ligne qui a plus d’une batterie couverte. On parle d’un capitaine de haut-bord pour désigner le commandement d’un tel vaisseau. |
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Haute Seine | Le verrou fluvial de Paris ayant induit une rupture de charge entre l’amont et l’aval de la Seine à la hauteur de l’île de la Cité, « haute Seine » désigne la partie amont de la Seine de l’amont du pont au Change à sa source. Les mariniers parlent de « rivière du haut » et de « pays d’amont ». |
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Hiloire |
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Hydrocycle |
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Véhicule à pédales et flotteurs, propulsé par soit une hélice, soit une roue à aubes, soit une hélice aérienne. |
Hydroglisseur | Voir Glisseur. |
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Hydroplane | Voir Glisseur. |
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Hydroskis | Voir Podoscaphe. |
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Kayak |
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Pirogue monoplace à pagaie double des peuples de l’Arctique. « Kayak » est l’une des transcriptions (celle du Groenland de l’est) des appellations autochtones de cette embarcation de chasse. |
Liston |
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Liston. Les trous percés sont destinés à recevoir le bout ou l’élastique de fixation du pontage en toile. |
Maître-bau | Dérivé de bau qui signifie « barrot » (voir ce terme). Le maître-bau est le barrot le plus grand. |
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Maître-couple | On appelle maître-couple la section transversale maximale d’un navire. |
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Marnois | Chaland de transport caractéristique de la haute Seine, de la Marne et de l’Yonne pré-canalisées. |
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Membrure |
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Membrure. |
Nacelle |
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En rivière c’est une sorte de petit bachot léger appelé aussi « chasse-canard ». On le propulse généralement à la « godille » (voir ce mot) ou avec des avirons de couple que l’on repousse devant soi. Terme prisé par les poètes romantiques pour désigner le petit bateau.
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Nage ponantaise | Contrairement à la vogue vénitienne, les rameurs sont assis face à l’arrière et tirent soit sur un seul aviron (nage en pointe), soit sur deux (nage en couple). La nage ponantaise, répandue en Europe du nord-ouest, est le mode de propulsion des canots, chaloupes, yoles et baleinières. C’est la technique officielle des petites embarcations de services dans les marines de guerre européennes. |
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Nageret |
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Petit bateau plat, dont le bordage est souvent garni d’une frondaison dissimulant ceux qui le montent, et qui sert à la chasse. (Dictionnaire Larousse, 1922) |
Nègue-chien |
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Petit batelet pour chasser le gibier d’eau. (Dictionnaire Larousse, 1922) |
Norvégienne |
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Également Norwégienne
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Océan |
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Sorte de youyou ou de petit « poste aux choux » de la famille des canots qui mesure de 3 à 4 mètres de long sur 1 mètre à 1,50 mètres de large. À clins, il se mène aux avirons de couple et à la voile, une brigantine gréée sur une bôme et un mât fixé derrière l’étrave avant. |
Osgood |
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Canot pliant en toile imperméable inventé et manufacturé par N.A. Osgood, Battle Creek, Michigan. |
Oumiak ou Umiak |
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Canot groenlandais que les femmes conduisent seules. (Dictionnaire Larousse, 1922) |
Outrigger |
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Porte-nage ou porte-en-dehors. |
Pagaie | Mot d’origine malaise (Moluques). (Dictionnaire historique de la langue française, 2012) |
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Patache | Octroi fluvial de Paris, placé sur un bateau aux entrées amont et aval de Paris. L’Inspection de la Navigation et des Ports y plaçait en consigne les embarcations des contrevenants qui avaient été saisies. |
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Patron | Celui qui, dans une petite embarcation, tient le gouvernail et commande les canotiers ou chaloupiers. |
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Pelle | Extrémité large et aplatie d’un « aviron » ou d’une « pagaie ». Par extension, désigne une pagaie simple. |
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Péniche | Le terme de marine « péniche » désigne une sorte de canot fin et léger marchant à la voile et à l’aviron. Dans la flottille du camp de Boulogne, il y avait des péniches de débarquement beaucoup plus lourdes.
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Périssoire |
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Du verbe périr. |
Phonet | Voir « Funny ». |
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Pirogue |
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Via l’espagnol : piragua, mot caraïbe.
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Planche à ramer |
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Planche à ramer. |
Plancher |
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Plancher. |
Plat-bord |
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Plat-bord. |
Plate | Bateau à tout faire : pêche, traversée de rivière, etc. |
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Platine de portant |
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Platine de portant. |
Platine de préceinte |
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Platine de préceinte pour barre de pieds. |
Platine de quille |
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Platine de quille pour barre de pieds. |
Pleine eau | Bain que l’on prend en pleine rivière après avoir demandé une autorisation officielle. Les établissements de bains et les écoles de natation demandaient des autorisations de pleine eau pour leurs nageurs à l’inspecteur de la navigation et des ports. |
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Podoscaphe |
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Embarcation de rivière et de plage constituée de deux flotteurs reliés par des barrots transversaux. Le podoscaphe apparaît dans les années 1850. |
Pointe | Aviron de pointe. Voir « aviron ». |
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Pontage |
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Pontage. Peut être en bois ou en toile. |
Portant |
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Armature métallique extérieure à la coque supportant un aviron. |
Porte-nage | Voir « outrigger ». |
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Prame norvégienne | Voir Norvégienne. |
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Préceinte | Voir Serre-banquière. |
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Première série | Voir « série ». |
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Punt |
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Barque anglaise à deux levées. L’équivalent américain (en plus gros) s’appelle "scow". (Louis Pillon) |
Quille |
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Quille. |
Rail de coulisse |
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Rail sur lequel le siège à coulisse se déplace. Vont par paire. |
Rame | Voir Aviron. |
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Randan |
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Ou Ran-Dan, Reine-Dame ou encore Randam.
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Rob-Roy |
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En dessinant le premier Rob Roy, John MacGregor a inventé le canoë de voyage moderne. Très résistant et léger malgré tout, il ouvrait des horizons inaccessibles jusqu’alors en permettant le passage d’un bassin versant à l’autre simplement en déplaçant le bateau sur la terre ferme par train ou charrette, et en facilitant le contournement des obstacles à la navigation par portage sur la berge. |
Rowing | En anglais, ce mot désigne l’aviron qui se pratique avec des avirons de pointe. Pour les embarcations armées avec des avirons de couple, on parle de sculling. |
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Runabout |
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Vedette légère rapide à moteur puissant, construite spécialement pour déjauger presque entièrement en marche. (Dictionnaire de la mer, 1958) Canot automobile de course ou de plaisance, non habitable, à moteur intérieur fixe. (Bateaux de pêche à la Belle Époque, 2010) |
Sabot | En argot de marine, désigne un mauvais bateau, en rivière, ce terme désigne aussi des barques d’origine maritime comme les "norvégiennes". (Canotage et canotiers de la Seine, Delaive F., 2003) |
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Sauterelle |
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La sauterelle est une barque légère utilisée particulièrement sur le cours aval de la Marne (Boucle de la Marne) en France. Très plate, avec des bordés de côtés très évasés et des extrémités fines closes par de petites marottes, la sauterelle de la Marne est un bateau marchant bien à l’aviron pour une embarcation de service. Il semble que cette désignation était également utilisée ailleurs, notamment en Chine sous le nom de « Zemeng » (sauterelle en chinois) (FP). |
Sculler | Voir « rowing ». |
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Sellette |
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Sellette ou banc, ici à coulisse. |
Série | La série est un groupe d’embarcations possédant des caractéristiques communes de longueur, de largeur et de gréement leur permettant de se mesurer en course dans des conditions équivalentes. |
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Serre |
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Serre. |
Serre-banquière |
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Ski-Yak |
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Marque commerciale d’un podoscaphe moderne. |
Skiff |
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Bateau de course d’origine anglaise à un rameur en couple, qui apparaît dès les années 1850. C’est un outrigger de 8 à 9 mètres de long, de 30 à 40 centimètres de large et de 15 à 20 kilos, construit à franc bord et en acajou pour les courses en ligne.
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Tableau arrière |
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Partie arrière plane d’un canot. |
Talonnettes |
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Talonnettes. |
Tendelet | Toile ouvragée, soutenue par une armature, qui forme, à l’arrière d’une chaloupe ou d’un canot, une cabine protégeant les passagers des ardeurs du soleil ou des intempéries. Sur les bachots, on parle de « bannes ». |
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Tire-veille |
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Cordage permettant à la barreuse d’orienter le gouvernail. Les tires-veilles sont toujours par paire pour permettre de tourner des 2 côtés. |
Trainière |
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Embarcation maritime traditionnelle du Pays basque avec laquelle ont lieu d’importantes régates. |
Traverse |
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Traverse. |
Trémate | Voir « bassier ». |
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Triplette |
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Trois de couple. |
Varangue |
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Varangue. |
Voilier à dérive | Voir « clipper ». |
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Voilier à fargues | Canot-mixte transformé pour ne marcher qu’à la voile. Il est muni d’une « fausse quille en fer » et partiellement ponté par des « fargues à plat » qui empêchent l’eau d’entrer dans l’embarcation quand il est à la bande. |
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Voilier à quille haute | Voir « cotre ». |
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Warrey | Voir « wherry ». « Warrey » est l’orthographe de « wherry » dans l’ordonnance de police de 1863. |
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Warry |
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Canot ordinaire dont l’avant et l’arrière sont identiquement semblables.(Canotage Aviron-Voile, 1877) |
Wherry |
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(Au pluriel wherries). Embarcation de la Tamise, utilisée par les watermen pour le transport de passagers. This is the name used for the every day work boat used by the Thames River watermen. The term goes back to the first descriptions of rowing on the Thames and can be seen on the title page and rowing description in Walker’s Manly Exercises-1834. (Boat Names & Terms By Bill Miller - January, 2000 (site internet Rowing History) |
Yacht | Terme que l’on utilise pour les grands bateaux de plaisance qui naviguent en mer.
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Yole |
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Terme générique qui sert à désigner toutes les embarcations longues, fines et légères à deux extrémités pointues. Ces caractéristiques de base ont été accentuées à partir des années 1850 du fait des progrès de la construction de plaisance ; d’où l’adoption de bosses de nages, sorte de petits porte-nage en bois, qui compensent la réduction de largeur de la coque pour préserver le levier de l’aviron. Les yoles peuvent être armées en couple ou en pointe, avec barreur
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Yole d’Aboville |
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Yole à six rameurs à l’origine du renouveau de l’aviron de mer fédéral. Gérard d’Aboville, rameur transatlantique, organise à partir de 1983 un challenge portant son nom et avec ce type de bateau. |
Yole de Bantry |
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Fine chaloupe de 11,60 mètres, voile aviron, d’état major du XVIIIe siècle. La yole mise à l’eau par la frégate "Résolue", lors d’une expédition au secours des irlandais en 1796 s’échouera à Bantry en Irlande et y sera conservée jusqu’à nos jours. |
Yole de mer |
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Yole de mer correspondant à la jauge FFSA édictée en 1997 pour les premiers championnats de France d’aviron de mer nouvelle formule. Il existe aussi une yole à deux et un solo. |
Yole de Ness |
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Étaient, à l’origine, des bateaux de pêche à l’aviron et à voile. Héritiers des drakkars vikings, ces petits bateaux ont été progressivement adaptés aux eaux difficiles du "Cap du Raz Rugissant". |
Yole franche |
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Embarcation construite à clins à deux, quatre ou huit rameurs en pointe avec barreur dont les dames de nages sont fixées au bordage. Ces bateaux de course tenant très bien la mer pouvaient être pontés ou recevoir un pontage escamotable. Stables, ils servent aussi en rivière pour l’initiation et pour les courses des débutants : au début du XXe siècle, la célèbre « Traversée de Paris » à l’aviron se disputait dans ces yoles. Les yoles franches sont démontables en deux ou trois parties pour faciliter leur transport en chemin de fer. Les coupures sont réunies au moyen de boulons et écrous à ailettes. Des dimensions réglementaires ont été arrêtées au congrès des sociétés d’aviron de France le 20 janvier 1889. Ce gabarit est devenu européen au moment de la création de la Fédération Internationale des Sociétés Aviron, la FISA, en 1892.
Citation historique : |
Yole gig |
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Bateau de course qui, chronologiquement en France et en Europe continentale, est intermédiaire entre la yole et l’outrigger. Avec leurs bosses de nage et leurs rameurs placés en quinconce, elles sont aisément reconnaissables. Ces bateaux représentent l’aboutissement des évolutions techniques de la yole de course entamées à partir de son apparition au début des années 1850. |
Yolette |
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On appelle souvent les yoles à un, des yolettes. (L’Aviron, Manchon J., 1912) |
Youyou |
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Empr. au dial. chinois Min (dans le sud de la province du Fujian) youyou « petit canot à godille », formé par redoublement du mot corresp. au chinois commun yáo « godiller » (renseignements communiqués par M. Cao De Ming, Directeur du département de français à l’Université des Études Internationales de Shanghaï). (Colin - mots exotiques, 1986)
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Zigzagodromie | Route suivie par un débutant en kayak. |