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Libellé Image Définition
Aéroglisseur

Un aéroglisseur est un véhicule amphibie à portance aérostatique et à propulsion aérienne.

Arlequin

Barque du Doubs.

As

Sorte de yole à un, très plate et peu stable.

Aviron

Mot désignant la rame, le bras de levier utilisé pour créer un point d’appui sur l’eau afin de mettre en mouvement un bateau ou une embarcation.
L’aviron est composé d’une poignée, d’un manche qui s’appuie sur un tolet, un système ou une dame de nage fixés sur bordage, d’un bras et d’une « pelle », « plat d’aviron » ou « palette ».
Quand le nageur ou rameur ne tient qu’une seule et grande rame, on parle d’aviron de pointe et d’avirons de couple quand il tient une rame plus courte dans chaque main. À l’origine, on dit que les avirons sont montés à couple quand un rameur tribord et un rameur babord sont assis côte à côte sur le même banc. Dans les embarcations larges ou sans outrigger, porte-nage, les rameurs de pointe sont placés en diagonale les uns par rapport aux autres alors qu’avec des avirons montés à couple ou des avirons de couple, les rameurs sont placés les uns derrière les autres.
Les Québécois nomment « aviron » la pagaie simple.

Bac

Bateau long et plat, servant à passer un cours d’eau.

Bachot

Nom générique de la barque de Seine à fond plat, à franc bord et à levées dont il existait plusieurs types, de tailles différentes selon leur emploi. On parlait alors de batelets, de bille, galoupille, flette, double-bachot... La levée facilitait la descente des passagers par échouage de l’avant. La levée arrière était prolongée par un gouvernail, la piaute, sorte d’empennage directionnel qui donne au bachot de Seine sa silhouette caractéristique. Lourd parce que construit en chêne, le bachot est mû par un ou deux rameurs de couple et à la perche, la gaffe de fond.
Au XVIIIe siècle, le batelet est le nom du bachot public qui sert au transport des passagers.

Références :

  1. Nom générique de la barque de Seine à fond plat, à franc-bord et à levées. (Canotage et canotiers de la Seine, Delaive F., 2003).
  2. Sorte de petit bateau plat et sans quille servant sur les rivières. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846).
  3. Embarcation à fond plat et à francs-bords, de 6 à 8 mètres de longueur de bout en bout sur 1m50 à 1m80 de largeur uniforme. Il est en chêne et fort lourd. (Embarcations de plaisance. La Vie à la campagne, 1863).
  4. Petit bac. (Dictionnaire Robert, 1991).
Baignade sauvage

Expression qui désigne le bain dans des endroits interdits car exposés au regard du public.
À Paris, cette pratique spontanée du peuple qui profite de la chaleur estivale pour se baigner, ou des ouvriers des ports qui se rafraîchissent sur leur lieu de travail, a été interdite dès la fin du XVIIe siècle, car les hommes étaient dénudés.
Hors de Paris, la baignade sauvage était tolérée dans des endroits discrets (îles ombragées, bassiers) avant d’être à son tour réglementée à partir du XIXe siècle.

Baille

Nom du « baquet » en bois servant à laver le pont et dans lequel on lavait et lovait (rangeait) les drisses et autres cordages. Par dérision, nom d’une embarcation courte et ronde.
À l’origine, sans doute, de l’expression "passer à la baille" qui signifie tomber à l’eau.

Ballade

Bateaux de promenade.
Vers 1840-1850, ces canots à l’épaisse coque étaient fabriqués le plus souvent dans les chantiers de construction maritime de Rouen ou du Havre. (La sociabilité canotière - La société nautique de Besançon, 1999)

Balladeuse

Bateau de promenade proche de la périssoire.

Bande d’étrave

Bande métallique, en laiton, souvent demi-ronde, destinée à protéger l’étrave.
Sur les canoës canadiens construits pour la descente sportive, la bande d’étrave est en acier ou en fer et à section rectangulaire.

Banne

Voir « tendelet » et « bachot ». Toile posée sur des arceaux que l’on installait sur les bachots publics pour protéger les passagers du soleil.

Baquet

Petit bassin en bois servant à transporter de l’eau. Par dérision, petite embarcation ronde qui embarque facilement.
À l’origine, sans doute, de l’expression "se baquer" qui signifie tomber à l’eau.
(voir « baille »)

Barcarolle

Canot de plaisance en usage dans l’Adriatique. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846)
La barcarolle est une forme musicale vocale ou instrumentale de mesure ternaire (6/8, 9/8 ou 12/8) avec un accompagnement rythmiquement uniforme, évoquant le mouvement lent d’une barque.
En effet, à l’origine, la barcarolle était le chant des gondoliers vénitiens (voir les exemples en pdf)

Barcasse

Petite barque. On dit par dérision d’un mauvais canot : c’est une barcasse ! (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846)

Barge
  1. Bateau à fond plat en usage sur les rivières. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846)
  2. A pleasure barge is a flat bottomed, slow moving boat used for leisure.(Wikipedia 09/2014)
    https://www.latamise.com/gloriana-l...
Barque

Terme générique utilisé pour désigner une petite embarcation sans distinction de forme et de moyen de propulsion.
Dans les dictionnaires, elle est un « petit bateau non ponté », catégorie qui regroupe des embarcations aussi diverses, par leur morphologie, moyen de propulsion et origine géographique, que « les barges, canges, canots, gondoles, norvégiennes… pinasses, pirogues ».
Ce terme ne se rapporte à rien de précis pour les usagers de la Seine. Ils utilisaient des embarcations à rames, à fond plat et à levées comme les bachots ; doubles-bachots ; flettes, galoupilles, petites toues (…) dont la forme et la taille variaient selon leur emploi.

Barque catalane

Bateau de pêche devenu aussi un bateau de sport.

Barquette
  1. Petite barque. (Dictionnaire Larousse, 1922)
  2. Bateau traditionnel de la région de Marseille équivalent du pointu toulonnais. (Et voguent barquettes et pointus, 1999)
  3. Nom du modèle de kayak de slalom avec lequel Claude Peschier fut champion du monde à Bourg-St-Maurice en 1969, et qui est devenu ensuite un kayak d’initiation pour la majorité des clubs.
Barre de pieds

Barre de pieds.

Barrot

Le barrot ou bau est une pièce transversale du système de construction d’un bateau. Le barrot renforce le bordé en allant d’un bord à l’autre.

Basse Seine

Le verrou fluvial de Paris ayant induit une rupture de charge entre l’amont et l’aval de la Seine à la hauteur de l’île de la Cité, « basse Seine » désigne la partie aval de la Seine de l’aval du pont au Change à son estuaire.
Les mariniers parlent de « rivière du bas » et de « pays d’aval ».
Malgré la disparition du verrou parisien en 1854, cette expression est toujours en usage sur la Seine.

Bassier

En rivière c’est un haut fond. Les mariniers disent aussi « baissier » pour désigner un banc de sable découvert par les basses eaux de l’étiage. Une trémate est un bassier très étendu qui fait obstacle à la navigation.

Bateau

Terme générique utilisé pour désigner une petite embarcation sans distinction de forme et de moyens de propulsion. Dans les dictionnaires, « Bateau » sert à désigner les constructions flottantes de petites dimensions qui naviguent le long des côtes, dans les rades et les ports, sur les fleuves, les rivières et les lacs. On parle de bateau à voile, à rames et à vapeur. Pour les bateaux d’aviron (qui peuvent aussi porter des voiles) on parle aussi d’embarcations.
À partir du moment où un grand bateau assure un service régulier en mer, on le désigne comme un petit bâtiment ou un bâtiment lorsqu’il est ponté. Enfin le « bateau » est le nom familier que les marins, les bateliers ou les canotiers emploient pour désigner leur vaisseau, leur chaland ou leur embarcation.
Références :

  1. Nom générique de plusieurs petits bâtiments. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846)
  2. Un bateau, c’est une « peau » : la coque (le bordé) ; tout le reste n’est que renfort. (source JJ Gallardo)
Bateau panier

Embarcation ronde faite de roseaux tressés.

Batelet

Voir Bachot. Terme synonyme de petite barque, de petit bateau. En Seine, nom du bachot public, reconnaissable à sa banne de toile blanche, qui sert au transport des passagers de l’amont vers l’aval et qu’il ne faut pas confondre avec le bac qui traverse la rivière d’une rive à l’autre.
Le service des bachots publics était organisé du Pont Royal à Paris jusque Sèvres ou Saint-Cloud. Les 16 passagers étaient conduits par un rameur en couple, le « bachoteur » assis sur la levée avant.
Diminutif de batel, forme ancienne de bateau. Petit bateau à rames. (XIIIe siècle)

Bâtiment

Nom de toutes les constructions flottantes propres à la navigation. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846)

Battelage

Certainement l’ancêtre de tous nos bateaux ! (voir Batelet)

Bauquière

Dans la Marine et sur les kayaks de type arctique en toile sur armature bois, la bauquière désigne une pièce de bois longitudinale à l’intérieur du bateau, qui est fixée en partie haute des membrures, et qui supporte les barrots de pont ou le pontage.
La serre-bauquière est une pièce de renfort accolée sous la bauquière, qui n’existe pas dans les petits bateaux de plaisance.

Berthon

Du nom de son inventeur.

  1. Petit canot pliant en toile imperméable. (Dictionnaire Robert, 1991)
  2. Développés pour l’utilisation sur des torpilleurs et contre-torpilleurs (où la place et le poids étaient presque aussi comptés que sur les sous-marins) a trouvé aussi sa place sur les yachts petits à moyens. (source Louis Pillon)
  3. Canot utilisé par E.A. Martel lors de ses explorations de canyon (Verdon) et souterraines.
Bicyclette nautique

voir Hydrocycle.

Bille
  1. Sorte de bachot sans gouvernail, ni plancher, ni pontage. (Canotage et canotiers de la Seine, Delaive F., 2003)
  2. Comme le squelette du bachot puisqu’elle n’a ni plancher, ni levées, ni gouvernail. (Embarcations de plaisance, La Vie à la campagne, 1863). De ce fait plus légère que ce dernier, elle peut se diriger uniquement à la gaffe de fond.
Blin

Le blin est une barque traditionnelle des marais de Brière. (Index alphabétique des bateaux fluviaux, Charles Berg, 2009)

Bordage

Bordage : assemblage de bordés, de virures ou de clins.

Bosse de nage

Bosse de nage.

Brigadier

Dans la Marine, matelot expérimenté d’une embarcation qui peut remplacer le patron en cas de besoin. Comme il est assis près de l’étrave (c’est donc le nageur le plus éloigné du patron), il est responsable du grappin et s’occupe des accostages en parant les chocs avec sa gaffe, en lançant ou en recevant les amarres.

Caïque

Embarcation légère, étroite et pointue à l’avant et à l’arrière (en usage dans la mer Egée). (Dictionnaire Robert, 1991)

Canoë

Relevé par Christophe Colomb d’une langue des Caraïbes, l’arawak, « canoa » désignait une pirogue monoxyle amérindienne.
Déformé par l’usage en « canoë », le terme désigne aujourd’hui toute embarcation mue à la pagaie simple inspirée de l’embarcation des Amérindiens du continent nord américain, en écorce de bouleau bordée sur des membrures en bois de cèdre, qui se propulse à la pagaie simple et que les Canadiens appellent « canot ».
Adopté par les trappeurs et les voyageurs européens, il devient à la fin de la deuxième moitié du XIXe siècle, sous le nom de « canoë canadien » ou « canadien » ou « canadienne », une embarcation de loisir que l’on entoile ou construit tout en bois pour des questions de solidité et de facilité d’entretien.
Importé en Angleterre dans les années 1870, c’est en France qu’il connaît un réel succès dès la fin du XIXe et le début du XXe siècle. Les Français l’ont utilisé à la pagaie double comme les périssoires avant d’adopter la pagaie simple dans les années 1920.
Notons qu’il existait en France, depuis les années 1880, un « canoë français », sorte de yole en acajou, pontée et à clins, que l’on mène grâce à des avirons installés sur des outriggers.
Depuis l’entrée dans le vocabulaire courant, après la Seconde guerre mondiale, du terme « canoë-kayak », « canoë » est souvent utilisé pour désigner, par apocope, la pratique des sports de pagaie dans leur ensemble.

Canoë canadien
  1. Long canot à pagaies. (Dictionnaire Robert, 1991)
  2. Petit canot à pagaies dont la forme imite les canots d’écorce d’Amérique du Nord.
Canoë de mer

Un certain nombre de constructeurs ont vendu une sorte de canoë, à franc-bord et à bouchains (fond plat), pouvant aller à la voile, à la pagaie ou à l’aviron et dénommé canoë de mer (ou parfois imparfaitement caïque).

Canoë français
  1. Embarcation légère pour le tourisme nautique. (Rowing-Natation, 1912)
  2. Le canoë canadien... a donné chez nous naissance au canoë à rames. À rames, il est à clins ou à franc bord, bordé, ponté, avec ou sans barreur. On l’arme en couple mais ses portants et ses bancs à roulettes peuvent être démontés pour être ainsi dirigé à la pagaie ou à la voile. (Comment on fait de l’aviron, 1923)
Canot

Petite embarcation qui, avec la chaloupe, sert de moyen de communication entre les bâtiments et le rivage. Elle sert aussi aux pilotes, aux lamaneurs et au service des ports en général. Par leur tableau arrière, leur étrave et leur avant plus ou moins renflé, la coque des canots rappelle celle des navires. Non pontés, ils marchent à la voile et à l’aviron et sont à la fois légers et solides, avec un fond en « V » et une largeur qui équivaut généralement au quart de leur longueur.
À bord des navires, il existe toute une gamme de canots de tailles différentes selon leur usage : canot amiral, canot du commandant, canot major, grand canot, petit canot, canot de la provision ou poste aux choux et le youyou, la plus petite embarcation du bord. Contrairement à la morphologie de la coque figée dès le XVIIe siècle, le gréement et la voilure ont beaucoup évolué en fonction des ports ou de la fantaisie de leur commandant.
Références :

  1. Sorte de yole très large, très profonde. (Le sport de l’aviron, 1895)
  2. Sa largeur primitive est le tiers de la longueur. (Le Canotage en France, 1858)
  3. Embarcation non pontée à rames et à voiles et, suivant sa véritable acceptation, employée au service d’un bâtiment. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846)
Canot à fond plat

Ce genre de bateau, qui ne possède pas de quille, ressemble extérieurement à un canot maritime à quille grâce à sa construction à clins et son étrave renflée. C’est une construction typiquement parisienne qui s’est développée parce que l’ordonnance de police de 1840 sur la navigation de la Seine interdisait les quilles sur les bateaux de location.
Ces faux canots, qui ne peuvent marcher qu’à l’aviron, ont occasionné nombre d’accidents car leurs usagers (souvent des locataires) cherchaient à les faire rouler comme des embarcations à quille.

Canot de battelage

Voir Batelet.

Canot de famille

Canot que l’on n’utilise qu’aux avirons pour les promenades en famille. Ses bancs sont garnis de coussins et il peut être équipé d’un tendelet pour protéger les dames du soleil. On parle aussi de « bateau de famille » pour les embarcations moins lourdes comme les canots-yoles adoptés pour la promenade dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Canot mixte

À Paris, se dit d’un canot qui marche à la voile et à l’aviron par opposition aux voiliers proprement dit comme les hauts bords et les clippers, qui ne sont mus que par des voiles. Spécialement mis au point par les amateurs et les constructeurs parisiens pour naviguer en rivière, ce canot léger porte une misaine, voile à bourcet gréée au tiers sur un mât volant, qui peut être complétée ou non d’un foc gréé sur un beaupré à l’avant et d’une voile de tapecul gréée sur un mât de tapecul et un malet à l’arrière. Ce gréement complet dit de « bourcet malet » fait du canot-mixte une embarcation rapide.
Références :

  1. Bateau dont on se servait exclusivement de 1828 à 1848...Il mesurait généralement 21 pieds sur 5. Un mât volant vers l’avant... Il en est resté les quatre avirons de pointe, à systèmes de cuivre ou tolets à fourche... (Embarcations de plaisance. La Vie à la campagne, 1863)
  2. À Paris, se dit d’un canot qui marche à la voile et à l’aviron par opposition aux voiliers proprement dit comme les hauts bords et les clippers, qui ne sont mus que par des voiles. (Canotage et canotiers de la Seine, Delaive F., 2003)
Canot-yole

Embarcation à l’aviron qui, comme son nom l’indique, tient à la fois du canot par son tableau arrière et sa longueur relativement réduite et de la yole par sa largeur modérée et son étrave pointue.
À la fin des années 1840 et au début des années 1850, c’est l’embarcation de course des Parisiens jusqu’à l’apparition des yoles-gigs. Déclassé, le canot-yole est alors utilisé pour la promenade. Avec un peu plus de largeur et de profondeur, c’est le « bateau de famille » idéal. Enfin, les barques du bois de Boulogne avec leur pointe avant et leur tableau arrière en forme de cœur sont de petits canots-yoles.
Références :

  1. En 1850, les règlements de police prescrivaient que les canots devaient avoir comme largeur le quart de la longueur, ainsi un canot de 8m avait 2m de large. Il était alors dénommé canot-yole. (La Nature, 1892)
  2. Cependant vers 1843 naissait une nouvelle catégorie d’embarcations à l’aviron, tenant le milieu entre les yoles et les canots et appelées pour cette raison canots-yoles… mais la largeur n’était plus que le cinquième de la longueur. (Le Canotage en France, 1858)
Catarame

Catamaran à rames.

Chaloupe

La chaloupe ressemble au canot mais elle est plus grande que ce dernier avec un fond en « U » qui lui assure plus de volume et de stabilité. Elle sert donc à toutes les manœuvres du navire ainsi qu’au transport du ravitaillement ou des troupes de débarquement. Les premiers commentateurs du canotage utilisent ce terme à leur guise : chaloupe devient synonyme de canot. Sous leur plume, on rencontre même des chaloupes de plus petites dimensions que les canots…
Référence :
Le canot et la chaloupe sont deux variantes d’un même thème architectural ; le canot destiné au transport du personnel possède un fond en V très ouvert et des extrémités fines, la chaloupe vouée aux lourdes charges un fond plat et des extrémités pleines. (Bateaux des côtes de France, 1975)

Chariot

Généralement pliant, quelquefois démontable, le chariot est l’accessoire indispensable du canoë canadien qui, grâce à lui, se rit des portages.
Les constructeurs pouvaient fournir des chariots sur mesure adaptés à des canots de taille plus importante : canots de famille ou canoës français.

Clin

Nom donné aux lattes de bois qui forment la coque d’une embarcation. Contrairement au bordage à franc bord, les clins se recouvrent partiellement les uns les autres comme les ardoises d’un toit. On parle de « bateau à clins ».
Selon leur usage, ils peuvent être en chêne, en sapin ou en acajou. Ce procédé, considéré comme élégant car il fait marin, augmente la stabilité des canots à voile mais est inutile sur les embarcations à l’aviron qui ne recherchent que la vitesse, d’autant que la masse de bois du bordage est supérieure à celle d’un bateau à franc bord.

Clipper

Terme désignant à l’origine tout voilier rapide, principalement ceux qui se livrent à « la course du thé », mais qui sert aussi à désigner tous les trois-mâts de commerce.
À Paris, le « clipper » est un petit voilier rapide dont la forme est inspirée d’un dériveur d’origine nord-américaine. Fin de l’avant et large de l’arrière, le clipper parisien est à fond plat et son tirant d’eau faible parce qu’une « dérive » escamotable placée dans un puits central, que l’on devrait appeler « contre dérive », lui permet de naviguer dans des hauts fonds tout en tenant son cap.
Les clippers sont complètement pontés à l’exception de la chambre circulaire entourée par une hiloire.
Les grands clippers portent un gréement de cotre.

Coche

Coche d’eau : bateau de la Seine ou de la Loire. (Bateaux des fleuves de France, 1985 ; Histoire & Patrimoine des Rivières & Canaux)

Collet

Pièce de cuir protégeant l’aviron de l’usure.

Coracle

Identique au Canot-panier, mais l’armature tressée est recouverte de peaux ou de toile goudronnée.

Cotre

À l’origine, un cotre ou cutter est un petit bâtiment de guerre. C’est aussi un gréement de grandes dimensions, constitué d’une grand voile et d’une flèche, gréées sur un grand mât, et d’un foc et d’une trinquette gréés sur un beaupré.
Les premiers canotiers à la voile adaptent ce gréement sur leurs hauts bords, puis sur les clippers.
Dans les années 1850-1870, on parle de cotre ou cutter pour désigner un voilier à quille haute et aux fonds très fins qui porte une voilure immense.

Coulisse

Coulisse.

Couple

Avirons de couple, voir « Aviron »

Crochet de tire-veille

Crochet de tire-veille.

Curragh

Bateau irlandais aux mêmes caractéristiques de construction que le coracle : toile goudronnée sur armature.

Cyclorameur

Jouet d’enfant, tricycle dirigé par les pieds et mû par la force des bras.

Cycloskiff

Voir cyclorameur.

Dame ou demoiselle

Cheville enfoncée sur le plat-bord d’un canot ; l’espace étroit qui les sépare reçoit l’aviron et le maintient dans ses mouvements (Magasin pittoresque, 1840-42)

Deuxième série

Voir « Série ».

Dinghy

Mot d’origine indienne désignant des petits bateaux à voiles, non pontés. Les Anglais l’utilisent pour tous bateaux à voiles, creux et sans quille : nos dériveurs. (Source Louis Pillon)

Doris

Embarcation qui sert à tendre des lignes sur les bancs morutiers. (Dictionnaire Larousse, 1922)

Double-bachot

Voir « Bachot ». Grand bachot servant aux « pêcheurs de sable » progressivement remplacé par la dragueuse à vapeur.

Dresdner Elbkahn

La barque de l’Elbe de Dresde (Dresdner Elbkahn) est une embarcation fluviale à fond plat et à levée pointue mais dont le mode de propulsion a subi l’influence vénitienne puisqu’une sorte de forcola, le porte-nage vertical des gondoles, permet de voguer alla veneta. Voir « Gondole ».

Duralumin

Alliage d’aluminium, de cuivre, de magnésium et de manganèse créé à Düren (Allemagne) en 1909.

Embarcation

Voir « Barque », « Bateau » et « Canot ». Au sens premier, ce terme désigne les canots, chaloupes et yoles embarqués à bord des navires et des vaisseaux. C’est aussi un terme générique qui sert à désigner tous les petits bateaux à rames qui peuvent aller à la voile.
Référence :
Bateau non ponté allant à la voile et à rames. On donne ce nom à tous les bâtiments de la marine pour de rire. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846)

Emplanture de mât

Logement aménagé sur la quille du bateau pour recevoir la base du mât.

Épontille

Épontille (support reposant sur la quille).

Esquif

Très petit canot de peu de largeur qui sert plus sur les rivières ou bras de mer du Nord qu’aux vaisseaux ; il est toujours en usage à bord des bâtiments du Levant. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846)

Étambot

Étambot.

Étambrai

Trou dans le pont permettant le passage du mât dont l’emplanture est sur la quille. Désigne également sa pièce de renfort.

Étrave

Étrave. L’étrave d’un canoë canadien est protégée par une bande d’étrave ou jonc, en laiton.

Ferrures de gouvernail

Ferrures de gouvernail.

Flambart ou flambard

En argot de marine, le flambart est un matelot téméraire, un corsaire, ardent au combat comme au plaisir.
Dans le langage du carnaval et le lexique parisien du XIXe siècle, c’est un canotier ; un gai luron qui fait des « Ohé ! » au bal masqué.
Enfin, le flambart est un petit canot de pêche de la Manche.

Fonnay

Voir Funny.

Funny

C’est une sorte de skiff plus stable que ce dernier parce que plus large et à clins. Les canotiers écorchant la prononciation anglaise parlent de « feu-né ». Dans son ordonnance de 1863, la Préfecture de police de Paris se contente de recopier l’expression phonétique du mot en l’orthographiant « phonet ». C’est toujours la prononciation consacrée dans certains clubs d’aviron pour désigner les bateaux monoplaces d’initiation.
Références :

  1. Skiff plus stable. (L’Aviron, Manchon J., 1912)
  2. Nom donné par les Anglais à une embarcation légère très plate, qui tient l’intermédiaire entre le skiff et la yole. (Rowing-Natation, 1912)
  3. Sorte de skiff très large. (Le sport de l’aviron, 1895)
  4. On appelle également fannys des embarcations spécialement destinées aux régates fluviales, n’ayant pas de porte-en-dehors, mais très ras sur l’eau. Le bordage se relève par de hautes bosses de nage. (Canotage Aviron-Voile, 1877)
Galbord

Premier clin ou virure jouxtant la quille.

Galoupille

Voir « bachot ». (Canotage et canotiers de la Seine. Delaive F., 2003)

Genou

Genou.

Gig

Dans les années 1850-1860, nom que l’on donne aux yoles fines munies de bosses de nages à Paris et que l’on appelait à la même époque des outriggers en Angleterre. Voir « outrigger ».
Références :

  1. Construit comme la yole mais moins répandu. (Les merveilles de l’art naval, 1881)
  2. Cette dénomination est plus particulièrement réservée aux yoles à 6 et à 8. (Annuaire du Sport en France, 1858)
  3. Dans la série des yoles, on vit apparaître, la même année (1852), ce qu’on nomme à Paris un gig, et en Angleterre un outrigger. (Le Canotage en France, 1858)
  4. Ce mot désigne encore actuellement des bateaux appelés "gigs des Iles Scilly" (photo).
  5. Canot anglais très léger à fond plat, les deux bouts en pointe de 6 mètres environ de longueur, 1 mètre 80 de bau, et 82 centimètres de profondeur. Il est armé à six avirons à pointe, et grée une voile à antenne sur un mat très court placé au milieu. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846)
  6. It was made of clinker (overlapping plank) construction with a straight side below the gunwales. It had a fixed seat and was inrigged. (Vocabulaire des Termes de Marine, Yachting à voile – Yachting à vapeur – Yachting automobile, G. Soé – J. Dupont – O. Roussin, Paris, Le Yacht, 1906)
Gland de tire-veille

Embout de facture plus ou moins délicate fixé à l’extrémité du « tire-veille ».

Glisseur
  1. Bateau destiné à glisser à la surface de l’eau et qui réclame un effort de propulsion beaucoup moindre qu’un bateau ordinaire. (Dictionnaire Larousse, 1922)
  2. Aussi une catégorie de bateau à moteur...
  3. Bateau à propulsion aérienne, disposé pour obtenir pendant la marche le plus petit volume immergé possible. (Dictionnaire Larousse, 1922)
Godille

Aviron de queue que l’on place dans un tolet ou une encoche semi-circulaire (dame) ménagée dans le tableau arrière d’un canot, d’un sabot ou d’une norvégienne.
Par métonymie, manière de se propulser en utilisant une godille.

Gommier

Bateau traditionnel de Martinique à 3 rameurs en pointe et un barreur.

Gondole

Famille d’embarcations vénitiennes, de différentes tailles et formes selon les utilisations, propulsées par un, deux ou plusieurs rameurs en voga alla veneta, la vogue à la vénitienne : les rameurs, debout face à l’avant, poussent sur un seul aviron relié à la gondole par une forcola.
Les gondoles de promenade sont souvent dirigées par un seul rameur placé à la poupe. Un rameur auxiliaire peut se placer à l’avant en fonction des conditions météorologiques ou de la distance à parcourir. Grâce à leur morphologie et à la vogue vénitienne, les gondoles peuvent se faufiler dans les canaux les plus étroits.
Sur le plan architectural, la gondole à un seul gondolier se singularise par sa quille courbe qui compense le mouvement circulaire engendré par la propulsion latérale.
Référence :

  1. Cette embarcation conduite par un ou deux rameurs et en usage à Venise, est l’unique moyen de transport de cette ville. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846)
Guigue

Voir Gig.

Haut bord

En terme de marine, un « haut-bord » est un vaisseau de ligne qui a plus d’une batterie couverte. On parle d’un capitaine de haut-bord pour désigner le commandement d’un tel vaisseau.
À Paris, nom de la première série de voiliers parisiens, apparue entre 1844 et 1847. Contrairement au canots-mixtes, ces gros canots ne naviguent qu’à la voile. Gréés en cotre, ils sont donc lourdement lestés et à fort tirant d’eau.

Haute Seine

Le verrou fluvial de Paris ayant induit une rupture de charge entre l’amont et l’aval de la Seine à la hauteur de l’île de la Cité, « haute Seine » désigne la partie amont de la Seine de l’amont du pont au Change à sa source. Les mariniers parlent de « rivière du haut » et de « pays d’amont ».
Malgré la disparition du verrou parisien en 1854, cette expression est toujours en usage sur la Seine.

Hiloire
  1. Canoë français : barrière anti-vague sournoise.
  2. Canoë et kayak d’eau vive : gorge qui entoure le trou d’homme et dans laquelle vient se fixer le pontage étanche.
Hydrocycle

Véhicule à pédales et flotteurs, propulsé par soit une hélice, soit une roue à aubes, soit une hélice aérienne.

Hydroglisseur

Voir Glisseur.

Hydroplane

Voir Glisseur.

Hydroskis

Voir Podoscaphe.

Kayak

Pirogue monoplace à pagaie double des peuples de l’Arctique. « Kayak » est l’une des transcriptions (celle du Groenland de l’est) des appellations autochtones de cette embarcation de chasse.
Ponté, construit sur mesure, le kayak est un assemblage de peaux de phoque tendues et cousues sur une armature en bois ne possédant qu’un étroit trou d’homme pour que le pagayeur puisse s’y installer.
Outre son mode constructif et son aisance sur l’eau, le kayak a profondément marqué les esprits des explorateurs européens du XIXe siècle par sa capacité à être esquimauté (le pagayeur, d’un mouvement de pagaie, redresse son kayak chaviré sans en sortir).
C’est en Allemagne, puis en Europe centrale, suite à l’exploration du Groenland de Fridtjof Nansen (1861-1930) que le kayak est adopté pour un usage récréatif dans une version entoilée et pliable (Klepper, 1905).
Depuis l’entrée dans le vocabulaire courant, après la Seconde guerre mondiale, du terme « canoë-kayak », « kayak » est souvent utilisé pour désigner, par aphérèse, la pratique des sports de pagaie.

Liston

Liston. Les trous percés sont destinés à recevoir le bout ou l’élastique de fixation du pontage en toile.

Maître-bau

Dérivé de bau qui signifie « barrot » (voir ce terme). Le maître-bau est le barrot le plus grand.
Par métonymie, le terme maître-bau désigne la plus grande largeur d’un bateau.

Maître-couple

On appelle maître-couple la section transversale maximale d’un navire.
Le maître-couple correspond à une surface, à ne pas confondre avec le « maître-bau ».

Marnois

Chaland de transport caractéristique de la haute Seine, de la Marne et de l’Yonne pré-canalisées.
Terme générique qui désigne une « famille technologique » constituée de bateaux de différents gabarits mais qui ont tous en commun un fond plat et deux extrémités resserrées et relevées qui se repèrent facilement dans l’iconographie parisienne la plus ancienne. C’est la forme du bachot mais en beaucoup plus volumineux.

Membrure

Membrure.

Nacelle

En rivière c’est une sorte de petit bachot léger appelé aussi « chasse-canard ». On le propulse généralement à la « godille » (voir ce mot) ou avec des avirons de couple que l’on repousse devant soi. Terme prisé par les poètes romantiques pour désigner le petit bateau.
Références :

  1. Petit bateau à rames sans voiles. (Dictionnaire Robert, 1991)
  2. Tout batelet qui porte une femme. « Viens dans ma nacelle ! ». (G. Flaubert, Dictionnaire des idées reçues, 1853, 1913 : édition posthume)
  3. Type de bateau de Gruissan. (Petit dictionnaire de marine, 1945)
Nage ponantaise

Contrairement à la vogue vénitienne, les rameurs sont assis face à l’arrière et tirent soit sur un seul aviron (nage en pointe), soit sur deux (nage en couple). La nage ponantaise, répandue en Europe du nord-ouest, est le mode de propulsion des canots, chaloupes, yoles et baleinières. C’est la technique officielle des petites embarcations de services dans les marines de guerre européennes.

Nageret

Petit bateau plat, dont le bordage est souvent garni d’une frondaison dissimulant ceux qui le montent, et qui sert à la chasse. (Dictionnaire Larousse, 1922)

Nègue-chien

Petit batelet pour chasser le gibier d’eau. (Dictionnaire Larousse, 1922)

Norvégienne

Également Norwégienne
Embarcation à clins de 5 à 6 mètres, très fréquente en basse Seine, dont le bordage se relève après le maître-bau, sa plus grande largeur, dans un bel arrondi qui forme une sorte de levée avant très caractéristique.
Les marins scandinaves fabriquaient des norvégiennes pendant leurs traversées pour les revendre une cinquantaine de francs dans les ports, en particulier celui de Rouen.
Références :

  1. Barque dont l’avant est courbe et relevé. (Dictionnaire Robert, 1991)
  2. Embarcation de service dans la marine commerciale des pays scandinaves, à clins et à marotte (avant à tableau). Quelques-unes sont restées en France pour payer quelques délits de boissons ! (Louis Pillon)
Océan

Sorte de youyou ou de petit « poste aux choux » de la famille des canots qui mesure de 3 à 4 mètres de long sur 1 mètre à 1,50 mètres de large. À clins, il se mène aux avirons de couple et à la voile, une brigantine gréée sur une bôme et un mât fixé derrière l’étrave avant.
L’origine de son nom provient du premier exemplaire baptisé ainsi et non d’une quelconque filiation maritime, ni d’une marque de dérision.
Ce type de bateau parisien devient la première série de course à la voile extra-réglementaire, les voiliers de course devant porter des fargues ou un pont.
C’est aussi la première série pour "homme seul" (1850-1890).

Osgood

Canot pliant en toile imperméable inventé et manufacturé par N.A. Osgood, Battle Creek, Michigan.

Oumiak ou Umiak

Canot groenlandais que les femmes conduisent seules. (Dictionnaire Larousse, 1922)
Canot en peaux sur armature bois manipulé à l’aviron. C’est un bateau communautaire utilisé pour les migrations saisonnières.

Outrigger

Porte-nage ou porte-en-dehors.
Nom des porte-nage qui soutiennent les avirons en dehors de la coque afin de réduire sa largeur en vue d’une plus grande vitesse. Nom générique de toutes les embarcations à un, deux, quatre ou huit rameurs, équipées d’un tel système.
Les premiers outriggers sont à l’origine des bosses de nage en bois qui s’écartent du bordage. Ces premiers outriggers, que l’on utilise sur les yoles-gigs dans les années 1850-1860, sont rapidement remplacés par des tubes métalliques fixés sur des coques de plus en plus fines.

Pagaie

Mot d’origine malaise (Moluques). (Dictionnaire historique de la langue française, 2012)
Peut être simple ou double, d’un seul tenant ou démontable en 2 ou 3 parties, et de matériaux très divers.
La pagaie simple se caractérise par une pale, un manche et une poignée, chaque élément pouvant avoir une multitude de forme et de taille en fonction de l’origine ethnique, ou son usage de loisir ou de sport.
La pagaie double est constituée d’une pale à chaque bout d’un manche. Comme pour la pagaie simple et pour les mêmes raisons, le manche et les pales de la pagaie double peuvent avoir des formes et tailles très variées. Les pales de la pagaie double peuvent être sur le même plan (pagaie plate, ou à pelles plates) ou sur des plans différents (pagaie croisée). La pagaie croisée impose une légère rotation du manche pour que la pale propulsive soit perpendiculaire à la surface de l’eau ; une main est dédiée à ce mouvement (main fixe), l’autre laissant le manche tourner librement entre les doigts ; on parle de "pagaie main droite", ou "pagaie main gauche" en fonction de la main fixe.
La pagaie a une triple fonction : propulser, diriger, équilibrer. Elle peut être également un objet d’apparat.
Contrairement à l’aviron ou à la rame, elle n’est pas fixée au bateau, mais tenue en mains par le pagayeur qui fait face au sens de déplacement.

Patache

Octroi fluvial de Paris, placé sur un bateau aux entrées amont et aval de Paris. L’Inspection de la Navigation et des Ports y plaçait en consigne les embarcations des contrevenants qui avaient été saisies.

Patron

Celui qui, dans une petite embarcation, tient le gouvernail et commande les canotiers ou chaloupiers.
Dans la Marine, ce poste est tenu par un officier marinier ou un matelot de confiance. Dans les embarcations d’aviron à partir des années 1860, on parle plus particulièrement de « barreur » ou de « barreuse ».

Pelle

Extrémité large et aplatie d’un « aviron » ou d’une « pagaie ». Par extension, désigne une pagaie simple.

Péniche

Le terme de marine « péniche » désigne une sorte de canot fin et léger marchant à la voile et à l’aviron. Dans la flottille du camp de Boulogne, il y avait des péniches de débarquement beaucoup plus lourdes.
À la fin du XIXe siècle, « Péniche » devient synonyme de bateau de canal. Silhouette caractéristique du transport fluvial que nous reconnaissons bien grâce à son avant et à son arrière carrés.
Références :

  1. En terme de marine, désigne une sorte de canot fin et léger marchant à la voile et à l’aviron. (Canotage et canotiers de la Seine, Delaive F., 2003)
  2. Canot léger, bordé à clin et bordant six ou huit avirons. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846)
  3. Plus tard, bateau de canal. (Bateaux des fleuves de France, 1985)
Périssoire

Du verbe périr.
Embarcation ouverte ou pontée, aux extrémités pointues, constituée à l’origine de trois planches assemblées. Utilisées en rivière et en mer, elles sont mentionnées dès 1845.
Exclusivement propulsée à la pagaie double, la périssoire est instable.
Référence :
Elle est actionnée par une pagaie. Elle est naturellement très instable (La pratique et les plaisirs du canotage, 1921)

Phonet

Voir « Funny ».

Pirogue

Via l’espagnol : piragua, mot caraïbe.
Terme générique qui sert à désigner toutes les embarcations longues et étroites des peuples extra-européens ; ce sont principalement des monoxyles creusés dans un tronc d’arbre. Les pirogues sont mues à la pagaie et portent un balancier pour aller à la voile.
Désigne aussi les premiers bateaux monoxyles trouvés au fond de nos fleuves.
Références :

  1. Longue barque étroite et plate mue à la pagaie ou à la voile utilisée en Afrique et en Océanie. (Dictionnaire Robert, 1991)
  2. La pirogue du sauvage, faite d’un seul tronc d’arbre est le premier rudiment des constructions navales. (Magasin pittoresque, 1840-42)
Planche à ramer

Planche à ramer.

Plancher

Plancher.

Plat-bord

Plat-bord.

Plate

Bateau à tout faire : pêche, traversée de rivière, etc.

Platine de portant

Platine de portant.

Platine de préceinte

Platine de préceinte pour barre de pieds.

Platine de quille

Platine de quille pour barre de pieds.

Pleine eau

Bain que l’on prend en pleine rivière après avoir demandé une autorisation officielle. Les établissements de bains et les écoles de natation demandaient des autorisations de pleine eau pour leurs nageurs à l’inspecteur de la navigation et des ports.
Un marinier et un maître nageur conduisent en bachot les nageurs jusqu’au point de départ de la pleine eau. Ensuite le bachot accompagne les nageurs. Les particuliers pouvaient demander à faire une pleine eau en se soumettant aux mêmes conditions.

Podoscaphe

Embarcation de rivière et de plage constituée de deux flotteurs reliés par des barrots transversaux. Le podoscaphe apparaît dans les années 1850.
Il se meut avec une pagaie double : soit le pagayeur s’assied sur un pontage qui repose sur les barrots ; soit, il se tient debout, un pied posé sur chacun des flotteurs.
Référence :
Le podoscaphe est d’une espèce à part. Le rameur se tient debout et se dirige à l’aide d’une longue pagaie. Il est composé de deux patins étroits, longs de 4 à 5 mètres, reliés entre eux par deux tringles de fer. Le rameur a un pied sur chaque patin. Ces patins sont des boites longues, creuses, ayant 35 centimètres de largeur. (Canotage Aviron-Voile, 1877)

Pointe

Aviron de pointe. Voir « aviron ».

Pontage

Pontage. Peut être en bois ou en toile.
En toile, il est destiné à rendre le plus étanche possible le canoë canadien ; en bois, il rigidifie les pointes avant et arrière et limite les entrées d’eau.
Le pontage en toile est assujetti par un cordage fixé aux boutons de tau vissés dans le bordage. Il est percé d’un trou d’homme rendu étanche par une cheminée en toile qui se lace au tronc du pagayeur. Le pontage en toile est muni de diverses attaches pour la ou les pagaie(s) de secours et les bosses d’amarrage.

Portant

Armature métallique extérieure à la coque supportant un aviron.

Porte-nage

Voir « outrigger ».

Prame norvégienne

Voir Norvégienne.

Préceinte

Voir Serre-banquière.

Première série

Voir « série ».

Punt

Barque anglaise à deux levées. L’équivalent américain (en plus gros) s’appelle "scow". (Louis Pillon)

Quille

Quille.

Rail de coulisse

Rail sur lequel le siège à coulisse se déplace. Vont par paire.
(architecture aviron)

Rame

Voir Aviron.

Randan

Ou Ran-Dan, Reine-Dame ou encore Randam.
Sorte de wherry à trois rameurs et un barreur qui se propulse d’une manière très originale puisque le rameur n° 2 utilise des avirons de couple alors que les rameurs n° 1 et n° 3 utilisent des avirons de pointe. Cet armement peut être installé sur le canot-yole ou la yole. Les canotiers prononcent ce nom anglais « reine-dame » et la Préfecture de police de Paris l’orthographiait « randam ».
Références :

  1. Yole qui se distingue des autres par son mode de tirage. L’équipage complet se compose d’un barreur et de trois rameurs. Le premier rameur tire l’aviron de pointe, le deuxième les avirons de couple, le troisième un second aviron de pointe. (Canotage Aviron-Voile, 1877)
  2. "Ran-Dan" : England - an unusual boat of three people configured as two rowers and one sculler. (Boat Names & Terms By Bill Miller - January, 2000 (site internet Rowing History)
Rob-Roy

En dessinant le premier Rob Roy, John MacGregor a inventé le canoë de voyage moderne. Très résistant et léger malgré tout, il ouvrait des horizons inaccessibles jusqu’alors en permettant le passage d’un bassin versant à l’autre simplement en déplaçant le bateau sur la terre ferme par train ou charrette, et en facilitant le contournement des obstacles à la navigation par portage sur la berge.
Bien que sans existence officielle en tant que classe, « rob-roy » est devenu un type de bateau à partir de 1869 et, par extension commerciale, désigne tous les bateaux construits sur le même modèle. (Atelier de recherches du Carré des canotiers, 2019)

Rowing

En anglais, ce mot désigne l’aviron qui se pratique avec des avirons de pointe. Pour les embarcations armées avec des avirons de couple, on parle de sculling.
Le rowingman est le rameur de pointe tandis que le sculler est le rameur de couple. Un skiffeur, rameur en skiff, est un sculler.

Runabout

Vedette légère rapide à moteur puissant, construite spécialement pour déjauger presque entièrement en marche. (Dictionnaire de la mer, 1958)

Canot automobile de course ou de plaisance, non habitable, à moteur intérieur fixe. (Bateaux de pêche à la Belle Époque, 2010)

Sabot

En argot de marine, désigne un mauvais bateau, en rivière, ce terme désigne aussi des barques d’origine maritime comme les "norvégiennes". (Canotage et canotiers de la Seine, Delaive F., 2003)

Sauterelle

La sauterelle est une barque légère utilisée particulièrement sur le cours aval de la Marne (Boucle de la Marne) en France. Très plate, avec des bordés de côtés très évasés et des extrémités fines closes par de petites marottes, la sauterelle de la Marne est un bateau marchant bien à l’aviron pour une embarcation de service. Il semble que cette désignation était également utilisée ailleurs, notamment en Chine sous le nom de « Zemeng » (sauterelle en chinois) (FP).

Sculler

Voir « rowing ».

Sellette

Sellette ou banc, ici à coulisse.

Série

La série est un groupe d’embarcations possédant des caractéristiques communes de longueur, de largeur et de gréement leur permettant de se mesurer en course dans des conditions équivalentes.
À partir de 1845, les canotiers distinguent deux séries de voiliers de type différent : les canots et les cotres dit hauts bords.
En 1853, la Société des Régates Parisiennes impose deux séries, « catégories » ou « classes », calculées en fonction de la longueur des embarcations : la première série, regroupaient les voiliers de moins de 6 m 66, la deuxième série, tous ceux ayant plus de cette longueur. Les séries ont changé au fur et à mesure de l’évolution technique des voiliers.

Serre

Serre.

Serre-banquière
  1. Dans les bateaux à avirons, ces deux pièces de bois longitudinales, fixées à l’intérieur du bateau sur les genoux ou les membrures, servent de supports aux divers aménagements tels le siège du barreur, les bancs des rameurs, les traverses des supports des bancs à roulettes et les barres de pieds. Elles sont souvent improprement dénommées préceintes dans le monde des bateaux à avirons, ou sont appelées à tort : serre-bauquières.
  2. Sur les navires de mer, le terme de préceinte désigne des bordés extérieurs de renfort situés en partie haute du bordage.
Ski-Yak

Marque commerciale d’un podoscaphe moderne.

Skiff

Bateau de course d’origine anglaise à un rameur en couple, qui apparaît dès les années 1850. C’est un outrigger de 8 à 9 mètres de long, de 30 à 40 centimètres de large et de 15 à 20 kilos, construit à franc bord et en acajou pour les courses en ligne.
Références :

  1. Outrigger à un rameur, sans barreur. (Les sports nautiques, 1922)
  2. Les Anglais, qu’il est superflu de vanter en matière de navigation de plaisir, ont perfectionné d’une façon charmante cette grossière mais ingénieuse ébauche [ndlr : parlant du kayak des Esquimaux comme modèle pour le skiff].(Embarcations de plaisance. La Vie à la campagne, 1863)
Tableau arrière

Partie arrière plane d’un canot.

Talonnettes

Talonnettes.

Tendelet

Toile ouvragée, soutenue par une armature, qui forme, à l’arrière d’une chaloupe ou d’un canot, une cabine protégeant les passagers des ardeurs du soleil ou des intempéries. Sur les bachots, on parle de « bannes ».

Tire-veille

Cordage permettant à la barreuse d’orienter le gouvernail. Les tires-veilles sont toujours par paire pour permettre de tourner des 2 côtés.

Trainière

Embarcation maritime traditionnelle du Pays basque avec laquelle ont lieu d’importantes régates.

Traverse

Traverse.

Trémate

Voir « bassier ».

Triplette

Trois de couple.

Varangue

Varangue.

Voilier à dérive

Voir « clipper ».

Voilier à fargues

Canot-mixte transformé pour ne marcher qu’à la voile. Il est muni d’une « fausse quille en fer » et partiellement ponté par des « fargues à plat » qui empêchent l’eau d’entrer dans l’embarcation quand il est à la bande.

Voilier à quille haute

Voir « cotre ».

Warrey

Voir « wherry ». « Warrey » est l’orthographe de « wherry » dans l’ordonnance de police de 1863.

Warry

Canot ordinaire dont l’avant et l’arrière sont identiquement semblables.(Canotage Aviron-Voile, 1877)

Wherry

(Au pluriel wherries). Embarcation de la Tamise, utilisée par les watermen pour le transport de passagers.
Long et à fond plat, il se distinguait des bachots de Seine par son étrave et son arrière pointus comme ceux d’une yole. Celui qui était propulsé par un rameur en couple transportait jusqu’à deux passagers et celui à deux rameurs en pointe jusqu’à quatre. Certains sont armés comme un randan.
Semble désigner en anglais, l’équivalent de notre canot des familles. Cela peut désigner le canot à rames mais aussi le gros bateau (par exemple le Pleasure Wherry d’un membre de Sequana : longueur 23m, largeur 5,5m, poids 40t).

This is the name used for the every day work boat used by the Thames River watermen. The term goes back to the first descriptions of rowing on the Thames and can be seen on the title page and rowing description in Walker’s Manly Exercises-1834. (Boat Names & Terms By Bill Miller - January, 2000 (site internet Rowing History)

Yacht

Terme que l’on utilise pour les grands bateaux de plaisance qui naviguent en mer.
Références :

  1. Bateau d’agrément (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846)
  2. Bateau de plaisance. Il y a des yachts de tous gréements, à voiles, à vapeur, à moteur. On donnera ce nom même à de très petits bateaux de plaisance, mais jamais à ceux qui ne se manœuvrent qu’à l’aviron ou à la pagaie. (Vocabulaire des Termes de Marine, Yachting à voile – Yachting à vapeur – Yachting automobile, G. Soé – J. Dupont – O. Roussin, Paris, Le Yacht, 1906)
Yole

Terme générique qui sert à désigner toutes les embarcations longues, fines et légères à deux extrémités pointues. Ces caractéristiques de base ont été accentuées à partir des années 1850 du fait des progrès de la construction de plaisance ; d’où l’adoption de bosses de nages, sorte de petits porte-nage en bois, qui compensent la réduction de largeur de la coque pour préserver le levier de l’aviron. Les yoles peuvent être armées en couple ou en pointe, avec barreur
En rivière, les yoles ne marchent qu’à l’aviron. Il existe des yoles de course à deux, quatre et six rameurs : elles ont d’abord été construites à clins puis à franc bord et en acajou pour plus de légèreté. À partir des années 1860, certaines yoles de promenade sont construites ainsi pour la même raison.
Références :

  1. Canot fort léger et très effilé construit pour marcher à l’aviron plutôt qu’à la voile. Les yoles ne portent point de lourds fardeaux, et sont d’une construction très fragile. (Dictionnaire de marine de Jules Lecomte 1835 et Magasin pittoresque, 1840-1842)
  2. C’est un canot long, étroit et très léger, construit en sapin et dont les extrémités sont semblables […] La meilleure yole est la baleinière telle qu’on l’emploie pour la pêche de la baleine. (Nouveau manuel universel et raisonné du canotier, 1846)
  3. Petite embarcation légère et allongée marchant surtout à l’aviron et dont l’arrière se termine par un tableau très étroit ; elle arme des avirons de pointe. Dans le "canotage" à l’aviron, la plupart des embarcations qui ne rentrent pas spécialement dans la catégorie des skiffs ou des périssoires et canoës sont des yoles. (Vocabulaire des Termes de Marine, Yachting à voile – Yachting à vapeur – Yachting automobile, G. Soé – J. Dupont – O. Roussin, Paris, Le Yacht, 1906). On remarque ici qu’au fur et à mesure de la réduction de leur tableau arrière, les canots-yoles (voir ce mot) devinrent des yoles.
Yole d’Aboville

Yole à six rameurs à l’origine du renouveau de l’aviron de mer fédéral. Gérard d’Aboville, rameur transatlantique, organise à partir de 1983 un challenge portant son nom et avec ce type de bateau.

Yole de Bantry

Fine chaloupe de 11,60 mètres, voile aviron, d’état major du XVIIIe siècle. La yole mise à l’eau par la frégate "Résolue", lors d’une expédition au secours des irlandais en 1796 s’échouera à Bantry en Irlande et y sera conservée jusqu’à nos jours.

Yole de mer

Yole de mer correspondant à la jauge FFSA édictée en 1997 pour les premiers championnats de France d’aviron de mer nouvelle formule. Il existe aussi une yole à deux et un solo.

Yole de Ness

Étaient, à l’origine, des bateaux de pêche à l’aviron et à voile. Héritiers des drakkars vikings, ces petits bateaux ont été progressivement adaptés aux eaux difficiles du "Cap du Raz Rugissant".
Site d’un constructeur : https://astegem.pagesperso-orange.fr/

Yole franche

Embarcation construite à clins à deux, quatre ou huit rameurs en pointe avec barreur dont les dames de nages sont fixées au bordage. Ces bateaux de course tenant très bien la mer pouvaient être pontés ou recevoir un pontage escamotable. Stables, ils servent aussi en rivière pour l’initiation et pour les courses des débutants : au début du XXe siècle, la célèbre « Traversée de Paris » à l’aviron se disputait dans ces yoles. Les yoles franches sont démontables en deux ou trois parties pour faciliter leur transport en chemin de fer. Les coupures sont réunies au moyen de boulons et écrous à ailettes.

Des dimensions réglementaires ont été arrêtées au congrès des sociétés d’aviron de France le 20 janvier 1889. Ce gabarit est devenu européen au moment de la création de la Fédération Internationale des Sociétés Aviron, la FISA, en 1892.
 2 rameurs
Longueur : 8,50m ; creux : 0,35m ; largeur mini : 1m ; largeur mini à la flottaison : 0,75m ; poids mini : 60kg
 4 rameurs
Longueur : 10,50m ; creux : 0,38m ; largeur mini : 1,05m ; largeur mini à la flottaison : 0,80m ; poids mini : 90kg
 8 rameurs
Longueur : 14,50m ; creux : 0,42m ; largeur mini : 1,15m ; largeur mini à la flottaison : 0,85m ; poids mini : 120kg

Citation historique :
« Les yoles franches ou yoles de mer sont des bateaux construits à clins sans outriggers, pontés, et avec barreur » (Rowing-Natation, 1912).

Yole gig

Bateau de course qui, chronologiquement en France et en Europe continentale, est intermédiaire entre la yole et l’outrigger. Avec leurs bosses de nage et leurs rameurs placés en quinconce, elles sont aisément reconnaissables. Ces bateaux représentent l’aboutissement des évolutions techniques de la yole de course entamées à partir de son apparition au début des années 1850.
Les yoles gigs sont des embarcations avec barreur très légères et rapides qui sont construites en acajou pour deux (30 kg), quatre (50 kg) ou six rameurs (75 kg). La forme arrondie de leur carène sans quille facilite leurs virages à la bouée.
Yole gig à 6 rameurs : yole de course de 12 à 13 m de long et de 1 m à 1,20 m de large apparue au début des années 1850. Elle a été utilisée pour les régates en mer et les courses à virages jusqu’à la fin des années 1880, là où les outriggers, trop fins et trop fragiles ne pouvaient pas la concurrencer.

Yolette

On appelle souvent les yoles à un, des yolettes. (L’Aviron, Manchon J., 1912)

Youyou

Empr. au dial. chinois Min (dans le sud de la province du Fujian) youyou « petit canot à godille », formé par redoublement du mot corresp. au chinois commun yáo « godiller » (renseignements communiqués par M. Cao De Ming, Directeur du département de français à l’Université des Études Internationales de Shanghaï). (Colin - mots exotiques, 1986)

  1. Véritable coquille de noix, presque aussi large que long. (Le sport de l’aviron, 1895)
  2. La plus petite embarcation de service, l’annexe des yachts (Louis Pillon)
  3. Pour le mettre en mouvement, on se sert d’une pagaie, sorte de balancier, d’une longueur de 3 à 5 mètres, que l’homme tient au milieu des deux mains. À chaque extrémité se trouve une palette, et le rameur plonge dans l’eau tantôt l’extrémité de droite, tantôt celle de gauche, d’avant en arrière, pour faire marcher son embarcation. (Canotage Aviron-Voile, 1877)
  4. Bateau chinois ordinairement habité par une famille, hommes, femmes et enfants, qui n’ont point d’autre demeure que cette embarcation et sur laquelle ils passent leur vie. (Magasin pittoresque, 1840-42)
Zigzagodromie

Route suivie par un débutant en kayak.